Le nouveau modèle socio-économique repose sur les principes fondamentaux de la décentralisation, de l'association et de la participation. Son objectif est de permettre des efforts collaboratifs au sein de la société civile pour favoriser un changement systémique dans l'économie.

L'objectif est de transformer les structures dépassées en une économie moderne, durable et prospère pour tous. À cet égard, l'économie humaine repose sur trois principes essentiels.

Décentralisation du pouvoir économique.

Le système existant consolide les ressources, y compris financières, pour une distribution centralisée. Ainsi, l'argent et le pouvoir sont intrinsèquement liés.

L'économie humaine place au cœur de son fonctionnement l'autonomie financière des individus. Mais contrairement aux cryptomonnaies, qui ne sont adossées à aucune valeur réelle, le nouveau modèle est soutenu par la capacité de production excédentaire existante. Cette capacité excédentaire sous forme de biens et services inutilisés est abondante, car les individus n'ont pas suffisamment d'argent pour acheter tout ce qui est produit.

Pour corriger cela, l'économie humaine complète les monnaies traditionnelles avec des crédits de capital social. Ces crédits reconnaissent la valeur économique des contributions sociales (bénévolat, travail domestique non rémunéré, soins aux personnes âgées, et plus encore). Cela crée une source de capital supplémentaire – le capital social.

Ce nouveau type de capital est accessible à tous, car les opportunités de contribuer au bien commun ne manquent pas. Pour la même raison, il est pratiquement illimité.

Ainsi, l'économie humaine est décentralisée et autorégulée. Elle ne dépend plus uniquement de l'argent comme le seul facteur d’échec. En conséquence, le système économique devient plus résilient et durable à long terme.

Convergence des secteurs commercial et non lucratif.

De par sa nature, l'économie actuelle déconnecte les entreprises de leur vocation.

La performance commerciale est mesurée exclusivement par des indicateurs financiers visant à maximiser les rendements pour les actionnaires, sans tenir compte du tout des employés, des partenaires, des communautés ou de la nature.

D'autre part, les organisations à but non lucratif se concentrent sur des causes nobles, mais dépendent à 100% de dons financiers. Cela déstabilise leur croissance et limite l'impact des activités non-lucratives.

L'économie humaine supprime la division artificielle entre les secteurs à but lucratif et non lucratif. Les contributions sociales sont mesurées, enregistrées et récompensées, de la même manière que les revenus traditionnels, mais dans une monnaie différente.
Cela permet les synergies entre les activités de création de valeur actuellement déconnectées, telles que la fabrication, les services, l'engagement communautaire, les contributions des employés, les dons et les investissements financiers.

Le nouveau modèle place les acteurs de la société civile au même niveau que les institutions financières, en supprimant le monopole d'accès aux ressources. Globalement, il déplace le focus économique de la compétition pour l'argent vers la coopération dans la création de valeur.

Valorisation humaine.

Dans l'économie actuelle, les gens dépendent de leur emploi pour survivre, ce qui entraîne des niveaux de stress, d'anxiété et d'épuisement croissants.

Dans l'économie humaine, les individus ont le choix et un pouvoir de décision dans la création de valeur. Chacun est en mesure de créer et d'utiliser le capital social à sa guise.

Cela offre un "filet de sécurité" en période d'incertitude économique, lorsque l’augmentation du chômage, l'inflation et la révolution de l'IA impactent le marché du travail sans proposer d'alternative.

La transition vers l'économie humaine offre une opportunité immédiate pour l'application des compétences dans des activités socialement bénéfiques. Cela renforce la qualité et l'impact des projets menés par des associations, des fondations et des ONG. Cela crée également une source supplémentaire de pouvoir d'achat pour les individus et les entreprises.

Mais surtout, le nouveau modèle redéfinit ce que nous considérons comme présentant de la valeur. Il atténue le consumérisme individuel en faveur du bien commun et de la durabilité. Il soutient la culture de l'empathie, de la responsabilité et de la méritocratie, en construisant ainsi un monde meilleur pour les générations futures.

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